Le 25 mai 2018, le règlement européen est entré en application. De nombreuses formalités auprès de la CNIL disparaissent. En contrepartie, la responsabilité des organismes est renforcée. Ils doivent désormais assurer une protection optimale des données à chaque instant et être en mesure de la démontrer en documentant leur conformité.
Prenant en compte l’évolution des technologies digitales et des pratiques du marché, le nouveau Règlement Général européen sur la Protection des Données (RGPD) arrive prochainement pour imposer des responsabilités nouvelles aux entreprises amenées à collecter, traiter, regrouper et analyser des données personnelles et comportementales.
Objectifs : protéger les consommateurs et leur redonner de la confiance dans les relations avec les entreprises. De plus en plus avancées, les technologies numériques permettent aujourd’hui aux entreprises d’aller très loin en matière d’exploitation des données personnelles, jusqu’à un « profilage » très précis des contacts en fonction de leurs comportements - passés mais à venir également - quitte à s’avérer parfois abusifs. Un sujet d’inquiétudes croissantes côté consommateurs ! Hors, en matière de confiance, on part de loin il faut l’admettre : en France, seuls 3% font confiance aux boutiques physiques et en ligne pour la confidentialité des données. Il existe pourtant derrière ce chiffre des enjeux importants pour les entreprises : la connaissance de leurs contacts, la capacité de conversion des prospects en clients, la fidélité de ces derniers, la pérennité de la relation… La sécurité des données personnelles des individus et les efforts qu’une entreprise déploient et affichent en ce sens sont des gages de confiance pour les consommateurs pour passer à l’acte d’achat et maintenir dans le temps la relation avec une société. Un sujet sur lequel les entreprises doivent désormais s’empresser de traiter et d’approfondir, notamment avec l’arrivée de la nouvelle Réglementation Générale sur la Protection des Données (RGPD) européenne qui vise à renforcer les droits des consommateurs et la responsabilité des entreprises ainsi qu’à homogénéiser les règles entre les Etats membres à compter de 2018. Au-delà des enjeux de performances marketing et commerciales, les sanctions en prévision pour les contrevenants s’alourdissent avec des pénalités financières pouvant aller jusqu’à 4% du chiffre d’affaires. De quoi faire réfléchir et activer rapidement les actions de mise en conformité.
Le profilage consiste à collecter des données à caractère personnel au gré des visites sur un ou différents sites Internet dans le but de dresser un profil correspondant à une catégorie. Par exemple : un homme de 30-35 ans, vivant en milieu urbain, pratiquant le tennis, etc. Dans une perspective marketing, le profilage repose sur une analyse comportementale permettant de déterminer le profil d’un individu afin de lui proposer des offres ou services personnalisés. Pour reprendre notre exemple, grâce au traitement des informations collectées sur le Web (par exemple, via des cookies qui collectent des informations sur la navigation), la personne ciblée – déjà connue de l’annonceur et ayant au préalable consenti à recevoir des messages e-mails de sa part – pourra directement recevoir dans sa messagerie des promotions relatives à des équipements de tennis. Cette connaissance affinée de la personne permet à l’annonceur de renforcer ses chances de conclure une vente, tout en optimisant les coûts de ses campagnes. En effet, le numéro d’identification de l’ordinateur ou de la tablette, l’adresse IP, les informations fournies lors d’une inscription à un service en ligne, les sites web visités, les recherches effectuées sur Internet sont autant d’informations collectées et analysées pour réaliser un profilage.
Hypnothérapeute - Psychoénergéticienne